Calico ville fantôme : une surprise en plein désert de Californie

Avez-vous déjà entendu parler des villes fantômes aux États-Unis ? Calico est l’une d’entre elles devenue une étonnante attraction touristique à ne pas manquer non loin de la route 66. On vous y amène faire un tour ?

Nous quittons pour quelques instants la plus mythique des routes américaines, la route 66, pour nous diriger vers une des curiosités qu’on ne voit presque qu’aux États-Unis : Une ville fantôme.

Vous la trouverez dans l’état de Californie à 10 miles à peine de Barstow près de l’Interstate 15. Calico ville fantôme n’est donc plus habitée depuis 1907 et fait partie désormais du parc régional du Comté de San Bernardino, en plein désert du Mojave.

La ville a été restauré et accueille désormais des milliers de touristes du monde entier venus tenter l’expérience du Far West. Vous découvrirez un paysage typique des westerns, duels aux pistolets et petit train de la ville inclus. Accompagnez-nous dans un voyage dans le XIXè siècle à l’époque des chercheurs d’or argent…

Petite histoire de Calico ville fantôme

C’est en 1881 que la petite ville de Calico voit le jour. A l’époque, se trouvait de nombreuses mines d’argent (et oui point d’or à l’horizon) et permettait ainsi à la ville de prospérer comptant environ 3500 habitants.

Hélas, au début des années 1890, le cours de l’argent perdit énormément de valeur, au profit de l’or et la ville commença à dépérir voyant partir tous ses habitants petit à petit. Elle deviendra complètement abandonnée au début du siècle dernier en 1907.

C’est grâce à un homme, Walter Knott, qui en 1950 décida de reconstruire la ville à l’identique à partir de photographies de l’époque. La ville retrouva alors une seconde vie et deviendra un des sites les plus touristes de la Région.

Un retour vers le Passé

A peine arrivées, nous sommes plongées dans un décor mythique des vieux films américains, et on se demande même si ce n’est pas encore des décors de cinéma, comme nous l’avons découvert aux Studios Universal Hollywood.

En s’y approchant de plus près, que nenni, tout est bien réel. Nous sommes fin mars et quasiment les seules à parcourir la ville de quelques kilomètres de long. Le soleil est déjà haut dans le ciel, et frappe le haut de nos têtes. Il fait très très chaud dans ce coin des États-unis.

Nous nous engageons alors sur main street (la seule grande rue) à la recherche d’un Saloon pour nous désaltérer et nous rafraîchir un peu avant notre exploration. Il ne nous faudra que quelques pas pour trouver notre saint graal. Il faut le dire, la ville est très petite et tout est prévu pour que vous puissiez consommer.

Parcourir cette « petite » ville pour touristes, un peu comme hors du temps, nous laisse un sentiment étrange. De droite à gauche sont alignés tous les bâtiments d’époque (même si la plupart ont été reconstruit bien plus tard) et nous nous surprenons à flâner entre l’atelier de cuir et son odeur si particulière, le general store et l’ancien atelier d’imprimerie. Il nous en faut peu et nous ne résistons pas à faire quelques emplettes et photographier pour garder ces souvenirs uniques.

Calico Ville Fantôme – Hors Saison

L’avantage de visiter hors saison est que nous avons l’impression d’avoir la ville rien qu’à nous. L’inconvénient est que la saison n’ayant pas réellement débuter, nous n’avons pu participer à aucune animation comme les duels au pistolet notamment ou les bagarres typiques de saloon.

Est-ce un mal pour un bien ? Aurions-nous apprécié cette curiosité si la ville était remplie de car de touristes ? Probablement pas et nous gardons un bon souvenir de notre passage ici.

Le train de la Mine

Après une petite pause, nous décidons de grimper sur le point le plus haut de la ville. Depuis les rochers (attention où vous mettez vos pieds) surplombant la ville, le panorama est fantastique et on a l’impression d’être au milieu de nulle part.

Au loin, nous attendons le bruit d’un train et d’un regard nous apercevons une magnifique locomotive arrivant en gare : le Calico-Odessa. Nous nous empressons de descendre pour en savoir plus. Très kitch il faut l’avouer, nous ne résistons pas à nous aventurer dans ce petit amusement. Le seul hic, le tour est bien évidemment payant mais nous cédons. On reconnaît bien là le sens marchand des nos voisins américains.

Tchou-Tchou

C’est enjouée que nous grimpons dans les wagons. Le chauffeur est costumé comme à l’époque apportant une petite touche de réel. A peine installée, le départ est signalé. Pendant ce petit tour, vous pourrez découvrir les magnifiques paysages très désertiques de la région, les anciens cabanons des mineurs et au loin l’ouverture des mines.

Toute une vie s’effectuait à ces endroits et on ne peut qu’imaginer le travail difficile qu’ils devaient avoir à l’époque. De surcroît vous pourrez également profiter des commentaires du conducteur (en anglais, of course) et en apprendrait un peu plus sur la vie à cette période.

Un petit tour et puis s’en vont. Le parcours ne dure pas assez de temps à notre goût et restons un peu sur notre fin. Intéressant et incontournable mais bien trop court et trop cher pour ce qu’on nous propose.

Notre voyage dans le temps des westerns américains est désormais terminé. Il est déjà l’heure pour nous de repartir pour d’autres aventures. Prochain arrêt, un diner fifties sur la route 66 en direction de Laughlin où nous attends notre hôtel pour la nuit. Demain, direction le célèbre Grand Canyon. Vous nous suivez ?